L'Histoire pour Tous N° 16 : « Quand un Village près d'Almeria déclare la guerre à la France. »

L’Histoire pour Tous.

L’Histoire pour Tous N°16 s’intéresser à un événement qui c’est passer en 1883, que très peu de gens connaissent. Cet événement n’est autre qu'une déclaration de Guerre du Village de Lijar, près d’Almeria (Andalousie, Espagne) à la France.

Ce document, je le tiens d’un historien Espagnol, Mr Miguel Angel, auteur de cette article sur le site « El Retro Historico » qui me l’a gentiment envoyer et que je le remercie humblement.

Voici donc ce document que je vais traduire de l’Espagnol en Français.

Titre « Quand un Village près d'Almeria déclare la guerre à la France. »

Le Village de Lijar ne pardonne pas un affront fait à Alphonse XII.

Le en

Entre juillet 1870 et janvier 1871, eut lieu une guerre entre la France et la Prusse qui triomphe et mis fin à l’unification de l’Allemagne. La défaite était en grand grief pour la France, qui comptait 140.000 morts.

Le Roi Alphonse XII a fait une visite officielle en 1883 dans plusieurs pays Européens, en particulier ses visites ont été contractées en Belgique, en Autriche, en Allemagne et en France. À Berlin, Bismarck célébra en son honneur un Gala, dans lequel il accepta la nomination de la garniture d’Alsace, territoire conquis par les Allemands et dont la France réclamait la souveraineté.

Avec cette acceptation il a cédé comprendre aux Allemands que contrairement au soutien d'une nouvelle guerre contre la France. Ce fait donna lieu à une réception inamicale à Paris pendant sa visite officielle, une foule de Parisiens entoura sa voiture, l'empêchant d'avancer; Il reçut dans cette attaque inconfortable, une pluie d'insultes, de huées et lui jeta une pierre et d’autres objets.

Alors que l'incident n'a pas servi à ternir les relations entre la Couronne Espagnole et le Gouvernement Français, pour une raison quelconque, le Maire d'un petit village dans la province d'Almeria, Lijar (ce village avait en 2016, 411 habitants), déclara :

« Je considère l'affaire comme une offense impardonnable à l'honneur de la nation. Et si son gouvernement n'allait pas demander une excuse officielle du maire, un avocat (et un poète amateur) nommé Miguel Garcia Saez le ferait sûrement. »

Avec ses 300 concitoyens, le 14 octobre 1883, Saez a déclaré la guerre à la France. En fait, le document qui déclare officiellement la guerre peut encore être vu dans la mairie de Lijar, en voici sa teneur :

Le Président a informé le Conseil que lors du passage par la ville de Paris, le Roi Don Alfonso de son voyage et le jour du Vingt-neuf septembre dernier, a été insulté, lapidé et offensé par une foule misérable, qui appartient à la Nation Française. Les personnes les plus insignifiants de la Sierra de Los Filabres, doivent protester contre cette attaque, et rappelez-vous et publier seulement qu’une femme âgée et souffrante, mais fille d'Espagne, j’eus tué seul trente Français qui Ils ont logé, en comptant l'invasion de l'an huit (1808) dans leur maison.

Cet exemple suffit à connaître aux habitants du territoire Français, que le peuple de Lijar, qui est uniquement composé de trois cents voisins et six cents hommes utiles,sont disposés de déclarer la guerre sur toute la France, calculer pour dix mille Français, un habitant de ce village.

Car il faut que le Territoire Français sache, que l'Espagne a sur son bouclier, l'insigne le plus précieux que puisse posséder la Première Nation du Monde. Il n'a rien de moins qu'un Lion.

L'Histoire d'Espagne a un Sagundo, un San Marcial, un Bailén, un Zaragoza (Saragosse), un Otumba, un Lepanto et un Pavie, dont aucune Histoire n'est connue jusqu'à ce jour peut présenter de tels exemples terribles.

Qu'un Charles 1^er d'Espagne (Charles Quint), a su faire un Roi Français prisonnier (François 1^er), et quand il a gardé en Castille, avec des considérations de comptes sont logés seulement dans les poitrines espagnoles, il a connu la seule croix, la France, en alternant avec sa figure le Monde.

Qu'il y avait aussi Philippe II, qui dans son règne a su embrasser d'un bout de la terre à l'autre et que maintenant, quand le Peuple d'Espagne, n'a ni Gonzalo de Cordoba, ni un Don Juan Chacon, ni un Condé de Gabia, pas une Dureña Ponce, il y a encore de la honte et du courage à faire disparaître la Nation Française qui est la tâche de la carte des Continents.

Le Conseil Municipal, prenant en considération ce qui a été dit par le Maire, accepte à l'unanimité de déclarer la guerre à la Nation Française, en adressant une communication directe au Président de la République Française (Patrice de Mac Mahon), annonçant préalablement cette résolution au Gouvernement Espagnol.

N'ayant rien d'autre à convenir, la Session fut levée, tamponnant la présente loi, signée par les Messieurs qui savaient et ceux qui ne signaient pas que je certifie le Secrétaire.

Séance ordinaire de la Mairie, le 14 octobre 1883.

On ne savait pas grand chose sur le conflit. Il n'est pas clair si le Gouvernement Français a découvert ou même si il a été inquiété que les gens de ce district Andalou éloigné étaient sur le chemin de la guerre pour la dignité de leur roi. Après tout, la ville était à plus de 800 Kilomètres de la frontière avec la France.

Photo ci-dessus : Le Village de Lijar.

Évidemment, sans une armée à eux, sans armes et sans moyens pour atteindre la France, les habitants du village se désintéressèrent bientôt de cette guerre et continuèrent à cultiver l'orge et à soigner leurs champs.

Le seul incident qui a provoqué cette guerre était le surnom laissé au maire Saez : "La Terreur des Filabres". En dépit de l'avoir oubliée, la déclaration officielle de guerre, toujours sans abrogation entre la France et Lijar.

Dans les années 1970, après un accueil plus amical des Parisiens, Juan-Carlos 1^er , demande alors au maire de Lijar, Diego Sanchez Cortés,de tentait de corriger formellement cette absurdité avec les Français. Ils ont dû attendre le début des années 1980, lorsque l'ambassade de France a envoyé un diplomate à Lijar pour "négocier" officiellement un Traité de Paix :

Dans le village de Lijar, Province d'Almeria, étant à l’heure de midi, le trois octobre mil neuf cent quatre-vingt-trois. Rassemblés sur la Place Publique de cette ville, d'une part les représentants de la Nation Française, les Consuls et Vice-Consul de Malaga et d'Almeria, et d'autre part la Municipalité de Lijar, présidée par son Maire Don Diego Sanchez Cortés, étant des témoins d'exceptions des autorités civiles et militaires de la Province.

Il est convenu de signer la paix entre Lijar et la France, après cent ans de guerre sans effusion de sang, déclarée par le conseil municipal quatorze octobre mille huit cents quatre-vingt-trois.

Et pour enregistrer la signature d'une partie des représentants de l’État Français, et de l'autre la Municipalité Municipale de la Commune de Lijar, signant en tant qu'autorités civiles et militaires de la province et tous les Saints, en tant que témoins d'exception ; le secrétaire certifiée.

Ainsi finissait une autre « Guerre de Cents Ans ».

Article écrit Miguel Angel du « El Reto Historico » et traduit en Français par Denis & Maria-Esperanza Cazorla, pour « L’Histoire pour Tous ».