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L'HISTOIRE POUR TOUS

Ecrire et faire aimer l'histoire

DIEGO CORRIENTES MATEOS (1757-1781) LE BANDIT ANDALOUS

L'histoire pour Tous du 19 Février 2017

Histoire Pour Tous N°7

DIEGO CORRIENTES MATEOS (1757-1781) LE BANDIT ANDALOUS

 

 

L'Angleterre aurait eu Robin Hood alias Robin des Bois, personnage légendaire ou réel qui vivait durant la captivité du Roi Richard 1er Cœur de Lion, en France nous avons eu Louis Mandrin (1725-1755) sous le règne du Roi Louis XV, en Italie c'est Carmine Crocco (1830-1905), sous le règne de Ferdinand II Roi des Deux-Siciles, et qui fut un « Robin des Bois » très violent, et qui fut soutenu par le Pape Pie IX, en Andalousie, Province d'Espagne ce fut Diego Corrientes Mateos (1757-1781) sous le règne du Roi Charles III, dont voici son Histoire.

Diego Corrientes Mateos a été et peut-être le plus expressif de tous les bandits Andalous. Né le 20 Août 1757 à Utrera, près de Séville,dans une famille de paysan, et il a commencé ses pérégrinations autour de l'année 1776, et concentrant son activité dans les Provinces de Séville et Badajoz. Il se consacre au vol de chevaux et de juments, afin de les vendre au Portugal, il avait environ 19 ans. Diego Corrientes était grand, aux cheveux longs et blonds, et yeux bruns.

 

La clé de son succès est restée fondamentalement la capacité à déjouer ses poursuivants. Une de ses phrases la plus connue est la suivante : « Le plus humble est de voler les riches, afin de le rendre au plus pauvres. » De cette façon, il a gagné la sympathie, et assurés le silence des pauvres, et eu recours à leurs complicités de le cacher. Le père Luis Coloma, dans son livre « Souvenir de Fernan Caballero », il décrit Diego Corrientes comme «un homme dans la fleur de la vie et le corps robuste ; doté de cette élégance souplesse des paysans Andalous. ».
Le roi Carlos III commande sa capture en 1780, en offrant 1500 reais en pièces d'or à quiconque le prendrait mort ou vif.

En raison de la popularité Diego Corrientes a atteint la population, et le Gouverneur de Séville, Don Francisco de Bruna y Ahumada (1719-1807), Chevalier de l'Ordre de Calatrava, Conseiller et Doyen de la Cour Royale met tous les moyens disponibles pour attraper le bandit. Diego Corrientes avait un ennemi puissant connu dans le Séville de l'époque comme «le seigneur d'une grande puissance ».

 

Le Père Coloma décrit dans son livre la première rencontre entre Diego Corrientes et le Gouverneur de Bruma y Ahumada, lorsque le premier amarré la voiture dans lequel le fonctionnaire de l’État voyageait près d'Utrera. Corrientes humilia le Gouverneur, en plaçant sa botte sur la portière de la voiture et l'attacha. Quoi qu'il en soit cette circonstance déchaîna la colère du Gouverneur et la soif de sa vengeance.

Durant ses forfaits de vol, Diego Corrientes amassa près de 200 000 ducats, une petite fortune pour cette époque-là, et sans effusions de sang, ce qui lui valut le titre honorifique du « Robin des Bois Andalous ».

Le Gouverneur ne lâcha pas prise, et quelques temps plus tard, il réussit à capturé une partie de la bande de Corrientes, qui les fit exécutés à Séville. Mais Diego Corrientes réussit à fuir au Portugal, mais les soldats du Gouverneur le poursuivit, mais en vain.

Le Gouverneur encore une nouvelle fois humilier, utilisa la ruse pour le capturer : Il ordonne une formation de 20 soldats habillés en civil appartenant à la « Société des Armuriers de Séville » et commandé par le lieutenant Don José de Puértolas. Cette unité a été renforcée par une compagnie d'infanterie Portugaise du Capitaine Arias, et partirent pour le Portugal. Là sans la complicité et la sympathie de la population locale, qui jusque-là protégés et soutenus, le « bandit généreux » fut repéré à de Pozo del Caño près d'Olivenza, trahit par l'un des siens, qui fut aguiché par la récompense.

 

Après une courageuse résistance, et sans munition, Diego Corrientes est capturé, et transféré à la prison de Badajoz, puis enfin à Séville, où il attendait d'être jugé pour le 25 Mars 1781.
A propos des détails de son arrestation, un article paru dans le « El Correo de Andalucia » le 17 Juin 1999, et signé par l'avocat José Santos Torres, a confirmé les irrégularités qui ont eu lieu dans l'extradition de Diego Corrientes par la justice Portugaise.

La seconde fois que le Gouverneur de Séville Bruma vit son ennemi juré Corrientes, eu lieu dans la prison de Séville a été écrit par le Père Coloma.

Au cour de ses cinq jours en prison, il n'a pas accepter de manger seul dans sa cellule, parce qu'il devait partager sa nourriture avec quelqu'un et le directeur de la prison a dû admettre cette exigence, et donc à chaque fois qu'il était midi, il fessait venir deux ou trois gardes, afin qu'ils puissent partager le repas de Corrientes.

Le 25 Mars 1781 s'ouvrit son procès, et sans surprise, le verdict est : Diego Corrientes est reconnu coupable de ses crimes, comme littéralement dicté la phrase, « être à la potence, pendu et écartelé, exposant ses dépouilles sur les routes. »

le 30 mars, jour de la fête de Bonne Vendredi de 1781, l'exécution a eu lieu sur la Plaza de San Francisco à Séville, il n'avait que 24 ans. Plus tard son corps a été déplacé à la Royal Mesa, près du port de Carmona. Cette Royal Mesa est composée d'un bâtiment plat où les prisonniers ont été décapités et n'a été que détruit en 1932.

Comme l'indique l'Ordonnance du tribunal ses restes ont été suspendus à des crochets et exposés comme une leçon dans les voies les plus connues de la Province de Séville. Sa tête a été affiché dans une cage dans le même lieu où Francisco de Bruma y Ahumada, fut humilié la première fois. Le tronc a été enterré dans la Paroisse de San Roque, le jour de son exécution.

José Santos Torres, cité ci-dessus, dans son livre « Diego Corrientes » publié sur la base des brochures qui chantaient sa vie, ses actes et sa mort, il dit que « la muse populaire » ou qu'il été connu comme « le brigand généreux », recueilli et transmis le mythe de générosité. Cette légende peut-être pleinement pris en compte dans l'une des nombreuses chansons qui lui ont donné. Un exemple est ceci, tiré du drame de Gutiérrez de Alba, qui dit : « Je suis l'une que paersonne ne le craignait ; celui qui a parcouru les routes d'Andalousie. Ce qu'il a volé les riches et aidait les pauvres. »

La vie de Diego Corrientes a été porté sur le grand écran, un film retrace son épopée par le réalisateur Espagnol Antonio Isasi en 1959 

 

 

Article écrit par Denis Cazorla, sur divers documents historique le 19/2/2017 sur ma page facebook

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